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Autre projet de l'AIAP UNESCO Monaco sur le thème du portrait : j'ai choisi de représenter ma petite-fille.
Sur un fond rose, sa couleur préférée, j'ai trouvé l'expression vive de ses yeux. La couleur de sa peau, marron doré, est déplacée à droite du tableau, pour décomposer l’œuvre.
Ma perle fine a été posée sur son cœur. Ce portrait est traité de manière aérienne, un voile glissant sur son visage, pour exprimer le rêve qu'a été l'arrivée de cette petite-fille, comme un cadeau de la vie.
Pour une sélection de l'AIAP UNESCO de Monaco, j'ai repris les pinceaux après un intermède de quelques semaines.
Le thème porte sur le cheval. J'ai voulu exprimer le côté joyeux, comme un cheval de cirque ou de parade.
Un grand format carré pour le dynamisme tout en le cadrant dans son élan et sa joie de vivre car il caracole. Des tons doux, printaniers, pour refléter sa jeunesse, sa vivacité, son enthousiasme dans la nature.
J'ai pris plaisir à le peindre, ce cheval fier comme un Espagnol !
Le week-end dernier, j'ai animé la partie artistique d'un séminaire basé sur la pratique du rêve éveillé libre suivie d'une expression picturale des thèmes abordés dans le rêve.
Les participants ont été mis en condition par la psychothérapeute analyste, Marie-Noëlle WILLAIME, dans une séance de relaxation. Puis, un accompagnant a pris des notes au fur et à mesure du rêve éveillé de son binôme. Ensuite, en groupe, nous avons échangé en partageant les impressions des rêveurs. Certains thèmes ont été mis en évidence et ont servi à la base de l'expression artistique de la deuxième partie du séminaire.
Pour ces personnes qui n'avaient jamais peint, j'ai commencé par quelques conseils sur les outils et les mediums à utiliser. Je les ai accompagnés dans leur démarche.
Par exemple, une stagiaire a choisi de représenter une synthèse de ce qui l'interpellait dans les 3 premiers rêves racontés : la légèreté d'un voile, des plumes qui tombent en flocons sur la végétation, une couleur mauve pour la spiritualité...
En voulant matérialiser le rêve d'une île, le dessin d'un autre a représenté des images venues de son subconscient...
Une troisième a découvert qu'elle était coloriste. Je l'ai d'ailleurs incitée à continuer de pratiquer la peinture tellement elle avait pris plaisir à ces moments de lâcher-prise.
Au fur et à mesure des deux jours de stage, chaque participant a apprécié d'avoir pu se libérer en faisant une ou plusieurs œuvres, à partir d'un passé quelquefois lourd, ou de situations qu'il n'arrivait pas à assumer jusque là.
Premiers pas vers la résilience...